Un projet d’extension ? Avec l’arrivée d’un nouveau-né, les habitudes de vie changent, mais le logement aussi peut avoir besoin d’être adapté ! Pour vous aider, voici quelques conseils pour financer ces travaux.
Prêt travaux pour l’agrandissement d’un logement
La solution de l’agrandissement est parfois nécessaire pour accueillir au mieux bébé. À défaut de déménager, il peut être judicieux d’opérer des changements dans son lieu de vie actuel. Si vous souhaitez savoir comment financer ces travaux d’amélioration, sachez qu’il existe le crédit à la consommation. Vous pouvez ainsi opter pour :
- le prêt travaux affecté, souscrit pour une opération précise. Il vous faudra alors justifier de votre projet de travaux d’agrandissement (devis, bons de commande, factures, etc.) pour obtenir les fonds ;
- le prêt personnel non affecté qui ne nécessite aucune justification. Vous pouvez ainsi utiliser l’emprunt comme bon vous semble.
S’il est généralement possible d’emprunter entre 1 000 à 75 000 euros, il convient de souligner que les conditions de ce prêt travaux sont extrêmement variables d’un établissement à l’autre. Aussi, il ne faut pas hésiter à comparer les offres des différents organismes de crédit.
Un prêt épargne logement pour des travaux d’amélioration
Dans le cadre des dispositifs PEL (plan d’épargne logement) ou CEL (compte épargne logement), vous pouvez utiliser vos droits acquis pour obtenir un crédit destiné à financer des travaux d’amélioration du bien. En effet, si ces comptes sont plus souvent utilisés pour l’accession à la propriété, il est tout à fait possible d’y recourir pour des travaux d’agrandissement.
Ici, le montant et la durée dépendent des intérêts acquis et des économies réalisées :
- pour un PEL, le montant emprunté ne peut dépasser 92 000 € et le taux est de 2 % (pour les comptes ouverts depuis le 1er janvier 2023) après avoir épargné durant quatre ans au moins ;
- pour un CEL, l’emprunt est plafonné à 23 000 € et le taux d’intérêt débiteur dépend du taux de rémunération de l’épargne sous réserve d’avoir accumulé suffisamment d’intérêt durant 18 mois au moins (ici, le taux d’intérêt débiteur fixe évolue dans le sillage du taux de rémunération du CEL).
Les travaux à financer doivent bien entendu porter sur la résidence principale.
À savoir
Les autres solutions de financement avec la CAF et l’Anah
Autres solutions : la caisse d’allocations familiales (CAF) et l’Agence nationale de l’habitat (Anah). En plus de leurs activités principales, ces organismes peuvent également accorder des crédits pour des travaux d’agrandissement.
Pour obtenir un emprunt auprès de la CAF, il est nécessaire d’être allocataire. Le prêt à l’amélioration de l’habitat (Pah) de la CAF permet de financer jusqu’à 80 % du coût des travaux dans la limite de 1 067,14 euros à un taux d’intérêt de 1 %. L’Anah, quant à elle, offre plusieurs aides financières pour les travaux de rénovation énergétique, mais aussi pour des travaux d’amélioration du logement pour les propriétaires occupants et les bailleurs. Pour en savoir plus, vous pouvez vous adresser à un conseiller France Rénov’.
Enfin, il est possible d’intégrer le coût des travaux dans votre prêt immobilier. Le taux d’intérêt appliqué sera celui du prêt immobilier. Et la banque demande en général des devis, voire des factures détaillant les travaux à effectuer.